Type: Conférences
Lieu: 1:54 Sommerset House - London - UK
Dates: 14 au 17/10/21
Pour la neuvième année consécutive, 1-54 est accompagné de 1-54 Forum, un vaste programme de conférences et d'événements de la foire, qui comprend
- des projections de films,
- des performances
- et des débats avec des conservateurs, des artistes et des producteurs culturels internationaux.
Omar Kholeif, directeur des collections et conservateur principal à la Sharjah Art Foundation, a été invité à diriger le programme de conférences pour la première fois. Intitulé Continental Drift, le Forum est une chorégraphie qui se déroulera au ralenti au cours de 1-54 Londres 2021, explorant ce moment interstitiel de l'histoire. Le Forum 1-54 explorera le concept de "dérive" comme un moment de réflexion progressive - un acte cumulatif de collecte de connaissances, une danse d'un bout à l'autre du continent, oscillant doucement, un temps profond dans et en mouvement constant.

14/10 - 17h à 18h - Ouverture/Talk | La dérive des continents : Récupérer les échos, les fantômes, les chansons
Dans ce discours d'ouverture, le commissaire du Forum 1-54, DR. OMAR KHOLEIF encadre le contexte de la Dérive des Continents. Il le démontre à travers le travail de poètes, auteurs-compositeurs, paroliers et historiens continentaux décédés et effacés, oubliés ou perdus, dont les fantômes ont été convoqués. Ils nous appellent, prêts à être entendus. Omar Kholeif sera rejoint par KOYO KOUOH, directeur exécutif et conservateur en chef du Zeitz Museum of Contemporary Art Africa (Zeitz MOCAA).
14/10 - 19h à 20h - Panel | Le Salon virtuel
Le numérique, le virtuel, l'augmenté, le réel, l'imaginé ; A.F.K versus I.R.L - le lexique de notre monde numérique est à la fois perplexe et stimulant pour "notre" conscience collective. Dans le monde occidental, les débats sur le numérique africain font souvent référence aux "fractures numériques" et aux inégalités sociales. La réalité, dans de nombreux cas, présente au contraire une image beaucoup plus complexe. La diffusion d'Internet sur le continent a proliféré à une vitesse vertigineuse au cours de la dernière décennie, permettant à une toute nouvelle génération d'artistes et de créateurs d'explorer les possibilités de la numérisation en mouvement. Ici, les artistes ont produit une multitude de formes et d'artefacts virtuels : NFT, mèmes et intelligence artificielle (IA). Dans ces espaces interstitiels, les praticiens créatifs ont trouvé des outils qui ont permis de nouvelles formes d'expression - une agence qui permet à des techniques de narration indépendantes, incarnant des alter-narratifs queer et féministes, de respirer dans un espace ouvert. La PRINCESSE ALIA AL-SENUSSI, PhD (stratège culturelle, écrivain, mécène, conférencière et universitaire) dirige une discussion avec OSINACHI (artiste), SUMAYYA VALLY (architecte principal, Counterspace), GEMMA ROLLS-BENTLEY (conservateur en chef, Avant Arte) et un invité spécial.
15/10 - 18h à 18h30 - Performance | Objective Romance et Scarce New Flowers
Une courte performance musicale expérimentale par la musicienne, joueuse de mbira et poète zimbabwéenne HOPE MASIKE. Avec trois albums studio, un livre de poésie publié et plusieurs collaborations et tournées à son actif, Masike partage son art avec des publics du monde entier.
15/10 - 19h à 20h - Panel | Une histoire d'échos
Au milieu de cette symphonie de voix, des conservateurs, des artistes et des collaborateurs créatifs discutent des expositions issues de l'imagination du défunt conservateur nigérian Okwui Enwezor (1963-2019). En explorant les sédiments du passé, les voix collectives esquissent un chemin permettant aux auditeurs d'imaginer un autre avenir possible - un avenir qui tienne compte des voix et des identités dissonantes qui composent notre monde commun. HOOR AL QASIMI (président et directeur de la Sharjah Art Foundation et président de l'Africa Institute, Sharjah) anime une conversation avec JO-ANNE BIRNIE-DANZKER (ancienne directrice de la Villa Stuck, de la Vancouver Art Gallery, du Frye Art Museum et de la Biennale de Sydney), GODFRIED DONKOR (artiste, Gallery 1957) et JOANA HADJITHOMAS et KHALIL JOREIGE (artistes).
16/10 - 14h à 15h - Performance| Salon de la poésie : On Fragile Ground
Dans ce salon de poésie, cinq artistes-écrivains présentent un paysage de rêve collectif. Des pièces lyriques, des poèmes et des chansons récemment commandées, qui explorent les thèmes de la justice environnementale, convergeront en une myriade de formes vivantes - la dérive ressuscitée. Rejoignez ANAÏS DUPLAN, LUBAINA HIMID CBE RA, ISAIAH A. HINES, DR. OMAR KHOLEIF et OTOBONG NKANGA.
17/10 - 14h à 15h - Panel | La marche vers l'avenir
Cette conversation ouverte explore le concept d'artiste philanthrope ; l'artiste en tant que créateur et géniteur d'institutions, et les diverses façons dont ils abordent cet aspect de leur pratique. L'institutionnalisme est-il une forme de pratique artistique ? Ou plutôt, est-ce un sous-produit d'un vide creusé qui nécessite d'être réimaginé, régénéré ? Comment ces moteurs alimentent-ils une vision d'un avenir collectif ? Comment les soutenir et les animer avec les outils potentiels nécessaires à leur existence ? DR. OMAR KHOLEIF dirige une conversation avec les artistes MICHAEL ARMITAGE, BILL KOUÉLANY et OTOBONG NKANGA.
17/10 - 15h30 - 17h30 - Projection | : In the Last Days of the City (2016) (Égypte) Réalisé par Tamer El Said
Une projection suivie d'une séance de questions-réponses avec le réalisateur TAMER EL SAID et la star du film, KHALID ABDALLA, animée par le DR. OMAR KHOLEIF. Dans le centre du Caire en 2009, Khalid, un cinéaste de 35 ans, se bat pour réaliser un film qui capture l'âme de sa ville tout en faisant face à la perte de sa propre vie. Avec l'aide de ses amis qui lui envoient des images de leurs vies à Beyrouth, Bagdad et Berlin, il trouve la force de continuer à traverser les difficultés et la beauté de la vie au Caire.